•  

     

     

     

     

    Historic Tour Le Mans : Jour de courses…

     

    Au menu du jour, la carte comprenait pas moins de dix courses et six séances d’essais qualificatifs ! De surcroît, l’été avait eu le bon goût de s’incruster encore dans ce premier week-end d’automne, si bien qu’on pouvait tout savourer en terrasse !

    imgp9401

    Avant la pause du midi, l’Historic Tour Le Mans servait un apéritif, un apéritif très corsé avec la première course du GT Classic. Franck Morel sur sa Viper GTS-R -une Viper qui a déjà participé aux 24 Heures du Mans-, leader du Championnat de France Historique des Circuits GT/Tourisme, était favori mais il devait se méfier de l’Ultima GTR de Marc Louail, seul concurrent susceptible de lui tenir la dragée haute. A cause allait être entendue rapidement, l’Ultima s’échouant dans le bac à gravier du complexe Dunlop et n’allant plus pouvoir en ressortir, un premier safety car entrant en action. De plus, la superbe Marcos Mantis n°9 de Bernard Honnorat multipliait les ennuis, avec tout d’abord un drive through puis un tête-à-queue. Dès lors, Morel n’avait plus qu’à contrôler la course et s’imposait facilement avec cinquante secondes d’avance sur la Porsche 964 RSR n°84 de Mathieu Sébastien, alors même que les safety cars n’avaient pas permis à Morel de creuser davantage l’écart. Patrice Faurie (Porsche 964 RS n°46) complétait le podium à plus d’une minute du vainqueur.

    IMGP9397

    Après la pause déjeuner, Hugo Carini, leader du Championnat de France Monoplace/Protos avec Lionel Robert (Ralt RT3 Alfa Romeo n°75 ex Emanuele Pirro) était le grand favori de la course, malgré la présence de David Caussanel (Brabham BT41 Ford n°51). Carini prenait le meilleur départ et Caussanel tentait de s’accrocher dans son sillage, mais la lutte était inégale (le châssis de Caussanel datant de 1973 et celui de Carini accusant dix années de moins!) et la Ralt creusait l’écart régulièrement et la Brabham était ensuite retardée. Carini, sans forcer outre mesure, l’emportait avec huit secondes d’avance sur une autre Ralt RT3, la n°52 de Fabrice Notari qui devançait de six dixièmes de seconde seulement Eric Martin (Martini Mk37 n°2).

    IMGP9594

    En Legends Cup, Tomer Sisley, retenu par des obligations, n’était pas encore arrivé sur le circuit et le baquet de la n°5 était occupé provisoirement par Gil Maillet, maître d’oeuvre de Exclusive Drive. En revanche Gérard Holtz était bien au départ d’une course riche d’un plateau de 38 voitures (moteur de moto, 150 chevaux pour un poids de 600 kilos) et remportée par Mané Vignjevic (n°555).

    IMGP9601

    La grille de départ course du Trophée Formule Renault Classic + F3 1000cc offrait un spectacle assez rare, puisqu’elle associait un père et son fils. Le petit Robert -Antoine- avait réussi le meilleur chrono en qualifications avec la Martini Mk48 n°13, devant le grand Robert -ex volant ACO, huit participations aux 24 Heures et Champion de France en titre- et la Martin Mk44 n°1. Allait-on assister à un parricide, le jour où Lionel allait fêter les 30 ans de son association LR Promotion ? La question n’allait pas rester dans l’air bien longtemps car le malheureux Antoine, trahi par la mécanique, n’allait pas plus loin que le Dunlop. D’autres concurrents étaient en perdition sur le circuit et c’était un nouveau safety car -nombreux aujourd’hui, mais efficaces car ils sont restés très peu de temps en piste, quelles que soient les courses-. Au restart, Mathieu Chateaux (Martini Mk38 n°85) tentait se suivre Lionel Robert, mais un drive through mettait fin à ses espérances. Robert n’était pas menacé et s’imposait, la course n’allant d’ailleurs pas à son terme en raison de sorties hors piste. Le Manceau devançait deux autres Martini, la Mk41 n°44 de Charles Gerbout et la Mk51 n°74 de Nelson.

    IMGP9500

    38 protos étaient au départ de la Sports Protos Cup, avec un important contingent venu d’utre-Manche en dépit du Brexit. De nombreuses Sport 2000 avaient en effet fait le déplacement, notamment des MCR, propulsées par un moteur Duratec très performant. Patrick Sherrington avait fait la pole position avec la MCR n°111, mais dès le départ Michael Gibbins (MCR n°176) prenait la tête de la course alors que le safety car entrait de suite en action pour permettre aux commissaires de dégager quelques égarés. Au restart, Gibbins restait aux commandes et il allait peu à peu s’échapper, tenant facilement à distance Tony Halliwell (Van Diemen Duratec n°171) et Sherrington alors que Frantz Metger, cinquième avec la CESCA Grac Cosworth n°8, était le meilleur représentant des Sports-Protos.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 30 Septembre 2016 à 22:52

    Bonsoir Denis,

    Un bon article que j'ai eu plaisir à lire, comme tous les autres d'ailleurs. La Viper, voilà qui est de la voiture aussi. La première fois que je l'aie vu, elle m'a fasciné, émerveillé ; non ce ne sont pas les bons mots c'est beaucoup plus que ça et son nom lui va si bien. Il faut dire qu'elle ne passe pas inaperçue ou qu'elle soit même mélangé à d'autres.

    Merci et très bonne soirée..

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :